•  

    Chapitre 1:

     

    J’ouvris les yeux. Il faisait noir mais mes yeux arrivaient à perçaient cette obscurité. Sans doute l’habitude… Après tout je vis ici depuis quinze ou seize ans. La pierre froide sur laquelle je dormais me sert de lit, je me relève péniblement je ramène mes jambes vers moi mais ma chaine bloque mon pied. Je ne peux pas bouger. Je ne connais pas la liberté de mouvement. Ma chaine usée par le temps ne tient plus que par un clou dans le mur en pierre. J’éternue. J’ai froid. J’ai seulement un drap marron qui me recouvre le corps. Ce drap ce soulève au rythme de ma respiration et de ma poitrine. J’enlève la mèche de cheveux qui arrive devant mes yeux je la mets derrière mon oreille puis je mets mon dos contre le mur froid. Je ferme les yeux et tente d’entendre des bruits qui se trouvent derrière cette porte blindé. J’entends un bruit de verre contre du bois. Des pas et c’est tout. Je gratte le sol avec mes longs doigts. Mon ongles ce casse. Je joue avec ce bout d’ongle un long moment. Je le casse en plein de petit bout. Je n’arrive plus à jouer avec. Que dois-je faire ? Fais-je encore passer une journée sans rien faire ? Non ! Je veux jouer ! Mon pied alla taper dans le mur avec mon poing. Non ! Je ne veux plus être seule ! Non ! Qu’ils viennent au moins ça me ferra de la compagnie. Mon autre poing s’enfonça dans le mur comme s’il n’était rien. D’un seul coup je commençai à crier. Un cri à glacer le sang. J’entendis du mouvement derrière la porte. Je cri encore plus fort. Je commence à me mordre la main je ne veux plus être seule ! Je pourrais jouer avec mon sang si jamais je saigner ? Le sang coule je ne me sens pas mieux. Alors je recommence à frapper contre le mur. Ma main saigne encore plus mais je m’en aperçois à peine. Je commence à me tirer les cheveux avec une de mes mains à chaque coter de ma tête : une à droite et une à gauche. J’ai cassé mon jouet ! J’ai cassé mon jouet ! Pourquoi ? Je suis une idiote ! J’ai cassé mon jouet !

    La porte qui se trouvait dos à moi s’ouvrit. Trois personnes me prirent par les bras et les jambes.  Je me débats. Qui sont-ils ? Je n’arrive pas à croire que la compagnie que je cherche depuis si longtemps n’arrivent que maintenant ! Ils ne doivent pas me toucher sinon je risque d’abîmer ces magnifiques jouets ! Je me débats encore plus, je cris, un cri aigus qui retentit dans les oreilles de ces êtres. La lumière qui arrive de la porte me brûle les yeux. Cette lumière est immonde ! Cette lumière brûle ma peau ! Mais que vont-ils ? Pourquoi mes jouets ne cri ils pas aussi de souffrance ? Leurs peau est peut être immunisés contre cette chaleur ? Je sens quelque chose dans mon bras. Comme un long tuyau fin rentrant dans mes veines. Je sens ce liquide ce répandre en moi, je le sens. Il m’apaise. Cela fait du bien. Je me sens calme. Etrangement calme. Je ferme les yeux et plus rien je ne ressens plus rien, juste de la sérénité.

    « Enfuis-toi. »

    « Tue »

    J’ouvris les yeux. Une faible lueur était présente dans la pièce et cependant mes yeux me brulé comme si on m’avait aveuglé. Je n’ai juste pas l’habitude de la lumière et à chaque fois sa me fait le même effet. La lumière m’aveugle. On ma attacher les pieds et les mains avec une corde. Le sang de ma main coulait encore. Je l’apportais vers ma bouche pour sucer le sang. 

    Celui Qui Me Ressemble entra dans la pièce livrant avec lui une lumière qui m’obligea à fermer les yeux. Je n’étais pas dans ma salle habituelle. On m’emmener ici environ une fois par jour. Dans ma cellule il n’y avait pas de fenêtre il était donc impossible de savoir quand la lumière ce couchait. Ce qui est sûr c’est que j’ai entendu des êtres dire un jour que une journée correspondait à quand la lumière apparaissait. Maintenant à chaque fois quelqu’un rentre dans ma pièce il emmène avec lui de la lumière je sais donc qu’une journée est passé. Parfois personne ne rentre alors certaine journée peuvent durer très longtemps. Mais je n’ai pas trop compris pourquoi.

    Celui qui me ressemble avait un long bâton dans la main. Il posa sa main sur ma joue en murmurant que des mots que je ne comprenais pas :

    « Tu es magnifique quand tu souffres. Dommage que tu es ces cornes ! »

    Il approcha sa bouche de mes lèvres et me fit un bisou dessus. Je ne réagis pas. Après tout c’est la seul personne que je vois. A chaque fois que l’on se voit tous les deux on est dans cette pièce et il rapproche toujours ces lèvres des miennes. Et après il me touche mes cornes. Et je n’ai plus aucun souvenir.

    Dans le mur à ma droite il y avait un trou ou Celui qui me ressemble jeta des gants blancs. Avant d’en mettre de nouveaux. Il s’approcha de moi avec un immense sourire. Je le lui rendis. Et sa main s’approcha de mes cornes.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique